mardi 23 février 2010

III. Quand la réalité rattrape le mythe

Plusieurs informations viennent à écorner
le mythe du Che, derrière ses allures de héros
et de guerillero le Che serait décrit comme un
un tueur froid, hélas le Che n'avait pas que de
bons côtés. Au-delà de cette image héroique
se cache une réalité sordide mais laquelle ?

.

Des débuts pourtant prometteurs

Je savais maintenant...Je savais qu'au moment où le grand esprit directeur porterait l'énorme coup qui réduirait la division de l'humanité en deux camps opposés, je serais du côté du peuple. Et je sais, car je vois cela gravé dans la nuit, que moi, le disséqueur électrique de doctrines, le psychanalyste de dogmes, je prendrai d'assaut les barricades ou les tranchées, hurlant comme un possédé...Je raidis déjà mon corps prêt à la bataille et je prépare mon être comme une enceinte sacrée pour qu'y résonne, avec des vibrations neuves et des espoirs neufs,le cri farouche du prolétariat. JOURNAL DE VOYAGE,1952

Quelque part sur la route Panaméricaine

entre Bolivie et Pérou.

.

..

.

.

Des révélations poignantes

témoignage:''Bonjour je suis Juan Perez un des petits fils de Edwardo Perez étant un ancien soldat du Che qui avait pour mission ,dictée par celui-ci, de tendre une embuscade à l'armée du dictateur Batista avec 30 autres hommes. L'embuscade se déroulant dans de mauvaises conditions, les soldats ont du battre en retrait, le Che décida de punir ses soldats en leur coupant les vivres: 3 jours de disettes infinis pour ces pauvres hommes, heureusement un commandant passa pas très loin de la tripotée d'homme et décida de les ravitailler en nourriture''

Ce témoignage nous montre que le Che est prêt à tout pour gagner la révolution même à mettre en périle la vie de ses hommes ! .

.

.

.

.

D'après Jacobo Machover dans son livre la face cachée du Che celui-ci est décrit comme un aventurier sans coeur qui fut à la fois l'instrument de Castro et sa victime, il le décrit comme un homme sans scrupule face à la mort:''En différentes occasions le che venait voir les éxécutions à l'improviste. Il montait sur le mur, ce n'était pas difficile car il y avait un escalier. Il se couchait sur le dos en fumant un havane et en regardant les éxécutions, le Che se régalait''

.
.
.
.
...
.
.
.
.
.
.

En 1959, le Che était commandant en chef du département militaire de la Cabana, une ancienne forteresse coloniale de la Havane, il occupera cette fonction pendant 10 mois. Lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara comble du sadisme, va jusqu'à exiger qu'on les fasse passer devant le mur d'éxécution maculé de sang frais. Lui même dit:'' les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais également un devoir imposé par ce peuple'' Ceci était une réponse qu'il fit à un compagnon Argentin qui s'inquiètait des éxécutions sommaires de la prison .

.

témoignage d'un prisonnier personnel de Guevara qui réussira à s'en sortir car il était de famille avec un ex président Cubain, il raconte:''J'ai dû rester debout quarante heures, jours et nuits, sans manger, sans boire, devant lui, dans son bureau. C'était un long couloir où les hommes en armes allaient et venaient pour lui faire signer des ordres et recueillir ses instructions. Ils se moquaient de moi lorsqu'il me voyait. C'etait Guevara lui même qui m'interrogait, un soir après avoir été enfermé dans une cellule, il est venu me voir pour me dire :''écoutez, nous allons vous fusiller cette nuit'' J'ai été amené devant le pelonton d'éxécution, on m'a bandé les yeux, puis il y a eu une décharge de fusils alors on est venu tirer le coup de grâce. J'ai sentis sur ma tempe un grand coup porté à la crosse du fusil, à la suite de quoi je me suis évanoui ...''

.............................................................................témoignage: ''je fais mes études a cuba, en me promenant

...............................................................................................sur l'île je peux voir les portraits géants du Che qui jalonnent

.........................................................................................partout et je m'apperçois du regard des Cubains qui sont les

.......................................................................................moins sensibles au charme de l'icône planétaire critiquant le

......................................................................................régime du didacteur Fidel Castro.''

Le petit fils du Che a choisi de quitter Cuba en raison de son opposition au régime qu'il considère comme étant un capitalisme d'Etat, il se dit ''Guevariste'', mais déclare que le Che a commis des erreurs en apportant son appui à une Révolution qui se transformera en didacture.

.

Le fameux discours de l'ONU de 1994 témoignage:''Des exécutions,oui, nous avons fusillé et nous contiuerons à fusiller, tant que cela sera nécessaire,notre lutte est une lutte à mort''Je n'avais que 17 ans et pourtant ses paroles m'ont glaçées de l'intèrieur, je m'en souviens encore ,depuis l'image que javais du Che a beaucoup changer ma perception de voir les choses sur cette homme''

..

.

.

Des mesures extrêmes:Les camps de ''travail et de réeducation'' que le Che met en place après avoir été nommé procureur suprême de la Cabana. Cela est pour les opposants, il fait éxécuter plus d'une centaine de policiers, militaire ou dignitaires du régime précédent en locurence celui de Fulgencio Batista.Il n'y avait aucun respect des procédures judicaires, Guevara étant lui même président de la cours d'appel.

.

.

.

.

.

Souvenirs de la guerre révolutionnaire,1963

Las Coloradas,Cuba,1967. Lieu de débarquement des guerilleros. Onze ans plus tard, un chemin de planches a été aménagé à travers le marais pour les visiteurs.

Luciano Médina, facteur personnel de Fidel a connu le Che, aujourdhui il est retraité en floride voici son témoignage:''un jour j'ai assité à une scène qui m'a orrifié. Nous étions le matin ,vers 9 heures, dans une petite exploitation de café, le propriétaire Juan Perez accusé par le Che d'être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu'il n'adhérait pas à la Révolution: Une heure plus tard le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses 3 enfants de 1, 3 et 4 ans. La troupe et moi étions écroulés.''

.

..

.

Lorsqu'il fût ministre de l'industrie en 1961, il s'entêtait pour des raisons idéologiques dans des politiques vouées à l'échec ce qui mena à la ruine de l'économie Cubaine, la population était mal rationnée le peuple essayait donc de fuire Cuba .

.

.

.

.

.

.

L'homme en lui même

Le Che, de par ses origines Argentines, n'était pas du tout apprècier de ses hommes Cubains, en outre son caractère très autoritaire lui posera de nombreux problèmes lorsqu'il tentera de diffuser la Révolution dans le monde. N'acceptant pas de partager la direction des opérations, il se fait souvent rapidement rejetter par les rebelles locaux. Ceux qui l'ont cotoyés font le portrait d'un Che exigeant avec lui même comme avec les autres.''Il faisait toujours ce qu'il avait dit qu'il ferait'' se souvient Alberto Granados qui a traversé l'Amérique du sud avec le jeune Ernesto en 1952.

.

.

.

.

.

.

.